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Même si les dernières enquêtes réalisées font apparaitre quelques nuances, l’illettrisme peut concerner tous profils d’adultes, en activité professionnelle ou non, de tout âge, hommes et femmes. La notion d’illettrisme nourrit de nombreuses représentations. Or, être en situation d’illettrisme ne signifie pas être incompétent ou inintelligent. Différents facteurs peuvent être à l’origine d’une situation d’illettrisme : une scolarité interrompue, une perte progressive des connaissances de base par manque de mise en pratique ou encore pour des raisons de santé. En revanche, dans notre société, être en situation d’illettrisme peut se révéler être un frein sérieux à l’autonomie et à l’intégration des personnes concernées.

Illettrisme, Analphabétisme, Français Langue Etrangère : clarifions le vocabulaire

Pour être en mesure de proposer des solutions formation adaptées à chacun, il est essentiel de distinguer les différents termes utilisés dans l’apprentissage de la langue française pour adultes. Le terme Illettrisme est parfois galvaudé. Différentes lectures existent, différentes interprétations aussi, selon ce que chacun met derrière le « savoir lire et écrire ».

Les définitions proposées par l’ANLCI sont les suivantes :

On parle d’illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante. Il s’agit pour elles de réapprendre, de renouer avec la culture de l’écrit, et avec les formations de base dans le cadre de la politique de lutte contre l’illettrisme. (LCI)
On parle d’analphabétisme pour des personnes qui n’ont jamais été scolarisées et n’ont pas eu accès aux apprentissages de savoirs de base. Il s’agit pour elles d’entrer dans un premier apprentissage, on parle d'alphabétisation. (Alpha)
Enfin, on parle de Français langue étrangère dans le cas de nouveaux arrivants sur le territoire français qui ne maîtrisent pas la langue française. Il s’agit de son apprentissage. (FLE)
(Source ANLCI : agence nationale de lutte contre l’illettrisme www.anlci.gouv.fr).

 

Une action, la formation :

Pourquoi se former ?
Pour mieux communiquer, pour avoir accès à l’information, pour sécuriser son parcours professionnel, pour gagner en autonomie. Il s’agit de réactiver ses connaissances de base, d’en acquérir de nouvelles et de développer des compétences.

Quelle action pour quel besoin ?

Il existe plusieurs types d’actions de formation à destination du public en situation d’illettrisme, dont celles proposées dans le cadre des programmes de développement des compétences clés, mais aussi des actions menées par d’autres organismes ou structures associatives comme par exemple des ateliers de lecture, des séances d’écriture, de calcul, d’informatique. L’approche pédagogique et les objectifs peuvent être différents, mais chaque type d’action peut correspondre au besoin d’une personne à un moment donné de son parcours.

En savoir plus sur les Compétences Clés

Actualités

4èmes Journées Nationales d’Action contre l'Illettrisme du 8 au 15 septembre 2017. Pour en savoir +

La Ville de Nantes soutient les initiatives culturelles créatives dans le but de faciliter l’accès aux livres et encourager la lecture.
Pour en savoir +

L’illettrisme, peu d’indicateurs chiffrés

Une baisse encourageante du taux d’illettrisme au niveau national
Avec le renouvellement de l’enquête Information et Vie Quotidienne* en 2011-2012 l’ANLCI dispose de chiffres fiables sur l’évolution de l’illettrisme en France depuis 2004 : en 2011 le taux d’illettrisme est moins élevé qu’en 2004 (7 % en 2011, contre 9 % en 2004).
2 500 000 personnes âgées de 18 à 65 ans et scolarisées en France sont en situation d’illettrisme (3 100 000 personnes en 2004).
*Enquête conduite par l’INSEE en partenariat avec l’ANLCI, auprès d’un échantillon de 13 750 personnes, âgées de 16 à 65 ans vivant en France métropolitaine, soit environ 40 millions de personnes. L’enquête a été menée auprès des ménages, ce qui exclut les personnes vivant en foyers ou prisons. (Source www.anlci.gouv.fr)

Télécharger la plaquette - chiffres janvier 2013

Nous disposons de peu de chiffres récents concernant le taux d’illettrisme en Pays de la Loire
Les dernières données communiquées par l’ANLCI ont été obtenues à partir des données de l’extension régionale de l’enquête INSEE / IVQ parue en février 2007. L’illettrisme en Pays de la Loire concernait alors 180 000 personnes (9 % de la population âgée entre 18 et 65 ans) dont plus de la moitié des personnes avaient plus de 45 ans.
En 2011, 3,7 % des jeunes sont repérés comme étant en difficulté face aux compétences de base (données JDC), soit 1 525 jeunes.
(Source : www.anlci.gouv.fr)


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